mercredi 6 février 2013

Le cas de la Basket


Voilà, je sais d'ores et déjà que je ne vais pas faire l'unanimité.

Drôle d'idée pour débuter un blog, me direz vous... Et là, moi, je me dis, tant pis, fonce, et sois sincère, c'est un peu l'idée ici...

Elle font la une de Elle, trônent aux pieds de toute modeuse qui se respecte (enfin presque !) se vendent comme des petits pains à un prix que je n'aurais jamais imaginé...
Mais vraiment, vraiment, non, je ne vous comprends pas, toutes autant que vous êtes, les amoureuses de la basket, à talon, à scratch, de couleur, montante, ou pas, si attendries par ces gros machins qui, je le conçois, doivent être la définition même du confort. C'est le seul avantage que présentent ces chaussures à mi chemin entre le gros gros pansement et la chaussure orthopédique.
D'ailleurs, récemment, une blogueuse, heureuse propriétaire d'une paire de Betty (dont j'aime beaucoup le blog d'ailleurs) s'interrogeait en termes éloquents : "Mais à chaque fois que je les porte je me demande si je les aime, c’est quand même un mix étrange entre des chaussures orthopédiques et des sabots".
Oui, c'est exactement ça.
Jusqu'à il n'y a pas si longtemps que cela, je n'avais vu de telles bestioles qu'aux pieds de ma grand mère. Le genre qu'on ne trouvait qu'en pharmacie.

Je trouve qu'elles sont aux antipodes de l'élégance et de la féminité, un parfait tue l'amour.

Regardez : certes, même en sac poubelle elle serait jolie, mais une jolie paire de ballerines n'aurait-elle pas délicieusement fini cette tenue si romantique ?



Kate Bosworth


Alors, c'est vrai, j'ai mis un temps fou à m'habituer à certaines tendances qu'au fil du temps j'ai fini par adorer. Vrai aussi que le secret d'une jolie tenue réside souvent dans un mix improbable.
Peut-être que dans quelque temps je finirai par craquer, qui sait ?

Cette réflexion touche du doigt cet inéluctable phénomène, qui nous fait baver d'envie devant certaines pièces, nous faisant oublier notre propre sens critique, nos propres goûts, qui s'effacent pour laisser place à d'irrépressibles envies.
Vues, tellement vues, et revues, on les adore, il nous les faut, ce sera un bel investissement, je vais le/la/les garder des années... Et vlan, le craquage, hors budget, déraisonnable, mais... c'est si bon...

A bientôt !



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4 commentaires:

  1. Hello
    Je viens de découvrir ton blog via celui de Clara
    Moi aussi je suis de Marseille 8 eme ;)
    Et moi non plus je n'ai pas cédé à la mode pour ce type de basket... Pourtant je suis pour certaines choses certainement très influençables mais la ça ne passe pas et je ne céderai jamais ! Je trouve ces chaussures tellement affreuses et bien que certaines affirment le contraire, je ne trouve pas qu'elles affinent la silhouette et qu'elles aillent avec tout ... Bien au contraire même !
    Ces baskets compensés ne passeront pas non plus par moi ;)

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    1. 1er commentaire et d'une marseillaise en plus, ça fait plaisir ! Et puis contente de voir que je ne suis pas la seule à être rebutée par les baskets ! A bientôt !

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  2. C'est vrai, les Betty blanches font vraiment chaussures orthopédiques (la couleur n'aide pas...). Pour les autres, je ne sais plus quoi en penser... J'ai l'impression que le matraquage finit toujours par payer, par exemple je trouvais les UGG vraiment moches et j'ai fini par acquérir ma première paire cet hiver ! Donc j'étais sûre mais SÛRE de ne jamais acheter de baskets compensées mais je préfère ne pas me prononcer ! Celles à scratchs ont un petit côté futuriste qui me plaît bien ;-)

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    1. Ah les UGG ! J'avoue, j'ai détesté puis adoré. Et puis on est tellement bien dedans ! Ne jamais dire jamais...

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