Burberry et les bouloches

Voilà un an, au mois de janvier 2012, je me suis offert un trench Burberry, en laine, pour l'hiver, gris, une splendeur. Je flânais dans les rayons du Printemps à Paris, pas loin du corner Burberry, quand, je ne sais trop comment, je me suis retrouvée avec ce manteau sublime sur les épaules, et j'ai craqué. C'était une folie, mais vraiment, je considérais cet achat comme un investissement pour de nombreuses années.

Et quelques mois plus tard...

ça fait tout de suite moins rêver...

Las ! Ce manteau, à la coupe irréprochable, que j'ai porté moins d'une saison, et pas tous les jours, j'ai d'autres manteaux et doudounes que j'aime aussi (moins), bouloche.
Oui, mon Burberry BOULOCHE, à mon grand désarroi, sous les manches, et à tous les endroits où boulocherait un manteau acheté à bas prix chez H&M.
Soyons clairs : j'aime beaucoup H&M, mais reconnaissons-le, la qualité parfois n'est pas au rendez-vous, certains pulls boulochent.
Sauf que quand le pull qui bouloche t'a coût 19,95 euros, ça te donne pas envie de pleurer.
Mais quand tu t'es saignée pour te payer un manteau qui représente pas loin d'un demi mois de salaire, là, oui, tu as envie de pleurer.
Alors, effectivement, ce manteau fait partie de la gamme Brit, autant dire le bas de gamme chez Burberry, si j'en crois mon expérience.
Sauf que le manteau bas de gamme à 800 euros et des brouettes, moi, je l'ai en travers.
Voilà qui est dit.

Mais comme la serial shoppeuse que je suis n'est pas à une contradiction près, je continue à rêver du petit trench noir, le seul, le vrai, qui donne à n'importe qui une allure d'une rare élégance, celui-là :

 

Amazing, isn't it ?